Au vu des résultats obtenus pendant cette période estivale on constate une augmentation importante du nombre de personnes impliquées (19.6%), de flotteurs concernés (14%) et des interventions (13,4%) par rapport à 2010. David Guibert, Chargé des Statistiques à la SNSM, nous explique cette augmentation par la conjonction de 3 facteurs : une météo excellente en juin et septembre, des week-end à rallonge, et un facteur d’ordre sociologique : la hausse des interventions est en effet principalement attribuable aux mois de juin et septembre, périodes d’été où l’on croise une population plus jeune, moins familiale, recherchant vitesse et sensations fortes, pratiquants de kite-surf, paddle board…, souvent désignés comme « consommateurs de mer », et prenant plus de risques.

50% des flotteurs impliqués relèvent de la plaisance moteur, 35% de la plaisance à voile et 5% des navires de pêche.
Les évènements à l’origine du sauvetage sont attribuables pour 39% à une avarie moteur, 10% un échouement, 9% à l’inexpérience.
La Corse du Sud, le Var et le Finistère ont été les zones les plus accidentogènes.
38 personnes sont décédées et 10 ont disparu. Les 13 décès et disparus en plaisance moteur sont généralement la cause d’un chavirement associé à l’absence de port du gilet de sauvetage, un thème décliné régulièrement en prévention par la SNSM .

Les sauveteurs sont intervenus 3309h15 soit l’équivalent de 138 jours h 24.

Les 1410 Nageurs Sauveteurs affectés en 2011 sur 273 postes de secours armés le long du littoral, ont réalisé 1028 interventions, secouru 1120 personnes, soigné 15839 personnes sur les plages, et recherché 872 enfants. Les interventions ont été réalisées à 58% sur des baigneurs, 21% sur des bateaux ou VNM, et 21% sur des planches à voile.